Le salon de musique de Joséphine
Canons de l’élégance et Trompettes de la renommée
Anaïs Gaudemard, harpe
Philippe Bernold, flûte
Avec la participation exceptionnelle de Raquel Camarinha, soprano
Mozart, Variations sur l’air Au bord d’une fontaine (Hélas, j’ai perdu mon amant), KV 360
Bochsa, Variations sur Voi che sapete (Les Noces de Figaro) de Mozart
Chopin, Variations sur un air de Rossini
D’Alvimare, Andante, extr. de la Grande Sonate, opus 33
Nadermann et Tulou, Nocturne
Boieldieu, Romances n° 3, 4 et 5, extr. des Six Romances
Glück, Orphée et Eurydice, Scène des Champs-Elysées
Et, en écho à ce programme : Cras, Suite en duo
Instrument favori de l’Impératrice à la Malmaison, où Napoléon 1er et Joséphine tiennent salon, la harpe inspire bien des compositeurs, tels Bochsa, Naderman, Boieldieu ou encore D’Alvimare, maître de harpe de l’Impératrice et de sa fille Hortense, qui en jouent fort bien. Très prisées des militaires, qui y rivalisent d’élégance dans leurs uniformes d’apparat, ces soirées musicales, au sein desquelles brillent également le flûtiste Tulou et le grand ténor Garat, leur permettent de pénétrer dans l’intimité du couple impérial.
Un privilège rare auquel nous convient Anaïs Gaudemard, Philippe Bernold et Raquel Camarinha, qui nous restituent avec autant de virtuosité que de grâce ce répertoire si séduisant ainsi que l’atmosphère de ces chaleureuses soirées. Le Grand salon en est l’écrin idéal.
Avec le concours de la Fondation Napoléon