Michel Dalberto
Cycle En écho aux expositions
Distribution :
Chœur de l'Armée française
Aurore Tillac, chef de chœur
Orchestre symphonique de la Garde républicaine
François Boulanger, direction
Soliste Michel Dalberto, piano
Au programme :
Bizet, Scène bohémiennes : Marche
Brahms, Concerto n°2 en si bémol majeur, opus 83, pour piano et orchestre
Wagner, Fanfare pour l'inauguration du monument à Fréderic-Auguste, pour chœur d'hommes et fanfare
La Cène des Apôtres
Chœurs d'opéra : Extr. des Maîtres chanteurs de Nuremberg, Chœur des corporations
Parsifal : Chœur des chevaliers -
Le Vaisseau fantôme : Chœur des matelots
Tannhäuser : Chœur des pèlerins
Lorsque Tannhäuser est retiré en 1861 de l'affiche de l'Opéra de Paris après seulement trois représentations, Baudelaire, convaincu de la grandeur de sa musique, et soucieux de venger cet affront, prend ardemment la défense de Wagner, ce rejet et cette cabale le renvoyant probablement à sa douloureuse condition de poète : Il me semblait que cette musique était mienne. Wagner s'était lui-même dit enivré à la lecture de la lettre passionnée qu'il avait reçue du poète, en février 1860. Si Wagner ouvre ce concert avec le prestigieux Chœur d'hommes de l'Armée française, le chef -d'œuvre de Brahms lui succède dans l'interprétation magistrale de l'éminent pianiste Michel Dalberto. La Symphonie d'un jeune Bizet, de 17 ans à peine, conclut ce programme somptueux.