L’App musée de l’Armée disponible sur les stores !

Depuis septembre 2015, les visiteurs ont la possibilité de télécharger gratuitement l’application musée de l’Armée à partir de l’AppStore et de Google Play.

Cette application, disponible en français et en anglais, répond à trois objectifs : mettre à la disposition du public un outil adapté aux nouveaux usages, étendre le rayonnement des contenus existants, avec une mise en lumière des expositions temporaires, et proposer de nouveaux contenus, mobile friendly en particulier, avec des jeux, des films de reconstitution ou encore une visite virtuelle.

Captures d’écran de l’application du musée de l’Armée disponible en téléchargement gratuit.

Les 6 rubriques permettent aux utilisateurs de découvrir selon un nouvel angle le musée, ses collections ainsi que sa programmation : l’exposition temporaire du moment avec bande annonce et visite virtuelle du parcours, toutes les actualités sur les concerts, les activités jeune public, les conférences, les séances cinéma, la vie du musée et de ses collections, la découverte du musée et de l’Hôtel des Invalides, avec une visite à 360° de ses espaces et le dévoilement de ses trésors, ainsi que les informations pratiques, dont un plan interactif des Invalides et l’accès à la billetterie.

La création de jeux en lien avec l’exposition en cours et de tests de personnalités autour des grands personnages de l’histoire apporte également un côté ludique essentiel à ce dispositif.

Tourisme

Le musée de l’Armée participera au World Travel Market, qui se déroulera du 2 au 5 novembre à Londres.

Vue du salon WTM 2013.

Avec près de 50 000 professionnels et 300 représentants de la presse internationale attendus, le WTM est le salon incontournable du secteur touristique. Une belle opportunité pour le musée de promouvoir et faire découvrir son offre et ses collections.

Journée d’étude

Le Dôme des Invalides. © Paris, musée de l’Armée / Achim Bednor.

Armures et corps masculin

16 octobre 2015

Le musée de l’Armée, l’université de Paris 3 (prismes – EA4398) et l’université de Reims Champagne-Ardenne (cirlep– EA 4299) organisent une journée d’étude intitulée Transformer le corps masculin : armes, armures et objets personnels gravés dans l’Europe moderne.

Armure milanaise pour combattre en champ clos, début du XVIe siècle par Niccolo da Silva. © Paris , musée de l’Armée / Emilie Cambier.

Le coeur de cette journée d’étude sera l’objet en métal gravé produit en Europe du XVIe au XVIIIe siècle et qui, par sa fonction civile ou militaire, s’attache au corps masculin. Les interventions traiteront de la matérialité de ces objets et de leurs décors en les replaçant dans leur contexte de création et d’utilisation mais aussi en montrant la façon dont ils ont pu transformer le corps masculin, physiquement, symboliquement et socialement.

L’Hôtel des Invalides un livre pour un monument

Trente et une contributions rédigées par dix-huit auteurs : universitaires, conservateurs et spécialistes réunis sous la direction scientifique du professeur Alexandre Gady, trois cents illustrations… Il n’en fallait pas moins pour rendre compte de la construction, de l’histoire et de la diversification des fonctions d’un édifice fondé par Louis XIV pour ses vieux soldats, devenu tout à la fois nécropole, centre de pouvoirs liés à l’armée et lieu de présentation au public de patrimoines militaires de premier plan.

Estampe représentant l’Hôtel des Invalides, dessinée et gravée vers 1680. © Paris, musée de l’Armée / Pascal Segrette.

Fruit d’une coédition entre le ministère de la Défense (dmpa), le musée de l’Armée et les éditions de l’Esplanade, l’ouvrage comblera une lacune bibliographique vieille de quarante et un ans, la dernière publication de ce type, Les Invalides. Trois siècles d’histoire, datant de 1974.

Les trois parties qui composent cette nouvelle parution évoqueront successivement, l’édification et l’architecture de ce monument majeur de la monarchie, les différents aspects de l’empreinte militaire sur le lieu puis sa dimension patrimoniale, devenue essentielle de nos jours, sans oublier sa vocation cérémonielle.

Boris Bouget, coordinateur éditorial