Dans les réserves du musée

Section des sculptures dans les réserves délocalisées du musée.
© musée de l’Armée / Pascal Segrette

En 2016, les réserves externalisées du musée de l’Armée ont accueilli un considérable chantier des collections portant sur plus de 500 sculptures.

Ce chantier visait à la fois à améliorer leurs conditions de conservation, à les identifier avec précision dans le cadre d’une campagne de récolement décennal et à les documenter.

Pour mener ce chantier à bien, quatre personnes aux compétences spécifiques ont uni leurs efforts : une chargée de récolement, une technicienne de conservation, une régisseuse des collections, et une restauratrice spécialisée en sculptures. Une fiche « navette », spécialement conçue à cette fin, a accompagné chaque oeuvre tout au long de son traitement, en assurant le suivi, comme la coordination du travail de l’équipe.Un dépoussiérage a permis d’abord d’améliorer la lisibilité de la sculpture : en révélant des inscriptions, on peut ainsi l’identifier et vérifier sa conformité à l’inventaire, avant qu’elle soit présentée au marquage. Un constat d’état est rédigé pour chaque pièce. Une fois les photographies prises et archivées, les oeuvres sont localisées de manière raisonnée dans la nouvelle réserve, afin de faciliter leur accessibilité. La bonne conservation des sculptures est ainsi garantie, et une veille sanitaire efficace peut débuter.Une sélection des sculptures traitées lors du chantier fera bientôt l’objet d’une campagne de prises de vue en haute définition. Ces oeuvres seront alors accessibles au public via le portail des collections du musée de l’Armée courant 2017.

Cette collection, qui n’est exposée qu’en partie sur le site des Invalides, sera ainsi mieux connue et appréciée des chercheurs et de tous les curieux.

Opération de dépoussiérage.
© musée de l’Armée / Pascal Segrette

Claire Brière, restauratrice de sculptures
Enora Gault, chargée de récolement
Florie Rétif, régisseuse

Maïlys Nouailles,
technicienne de conservation