Bach sans frontières

À vingt ans, Bach parcourt 400 km à pied pour rencontrer Buxtehude, mais il quittera rarement sa Saxe natale.

Précédent Suivant

À vingt ans, Bach parcourt 400 km à pied pour rencontrer Buxtehude, mais il quittera rarement sa Saxe natale. Grâce aux partitions de Lully et Couperin, il acquiert néanmoins une connaissance encyclopédique des styles européens. Ce « voyageur immobile » transcende ainsi les influences musicales, tout en demeurant profondément allemand et ancré dans la pensée luthérienne. Les Talens Lyriques s’en font l’écho, notamment dans la cantate BWV 209, intégrant des éléments d’opera seria dans le goût italien, tout en nous transmettant, mais sous une forme profane, l’un des messages de la Réforme.

Programme

Campra, air d’Irène La farfalla intorno ai fiori, Extr. des Fêtes vénitiennes et air de L’Espagnole El esperar en amor, Extr. de L’Europe galante 

Couperin, passacaille, Extr. de L’Espagnole, deuxième ordre des Nations et sonate en trio L’Apothéose de Lully 

Pergolesi, cantate Orfeo, pour soprano, cordes et basse continue, P.115 

Bach, cantate profane Non so che sia dolore, pour soprano, flûte, cordes et basse continue, BWV 209

Distribution

Ensemble Les Talens lyriques : flûte, 2 violons, alto, violoncelle, contrebasse

Christophe Rousset, clavecin et direction 

Soliste : Florie Valiquette, soprano

Cycle Tout un monde lointain...