Danse rituelle du feu
L'Heure espagnole
Distribution :
Orchestre symphonique de la Garde républicaine
Sébastien Billard, direction
Soliste Luis Fernando Pérez, piano
Au programme :
Albeniz, Asturias, extr. de la Suite espagnole, pour orchestre
Satie, 1ère Gymnopédie, pour orchestre
Albeniz, Concierto fantastico, opus 78, pour piano et orchestre
Falla, Extr. de L'Amour sorcier : Danse rituelle du feu, Pantomine et La nuit, pour piano seul
Satie, Parade, Ballet réaliste en un tableau, sur un thème de Jean Cocteau, pour orchestre.
Falla, Le Tricorne, Suite n°2, pour orchestre
Se fondant sur tout un jeu de correspondances, ce programme révèle les multiples affinités électives s'étant tissées entre Picasso et ses amis musiciens. C'est sur un poème de Cocteau que Satie compose, pour Diaghilev, la musique si singulière de Parade. Picasso en réalise costumes, décors et rideaux de scène, le ballet étant créée en pleine guerre, en 1917 au Châtelet, en présence d'Apollinaire, qui qualifie ce spectacle de sur-réaliste. La connivence du peintre espagnol avec les Ballets russes se prolonge avec le Tricorne de Falla, crée en 1919 à l'Alhambra. De son clavier, c'est un Grand d'Espagne, disciple d'Alicia de Larrocha, au jeu irisé des plus fascinantes couleurs et subtiles résonances de l'âme espagnole, Luis Fernando Pérez, qui est le soliste de cette soirée inaugurale d'un cycle se mettant à L'heure espagnole.
Sous le haut patronage et avec le soutien de l'Ambassade d'Espagne