Requiem de Saint-Saëns
Cycle En écho aux expositions
Distribution :
Chœur et Orchestre symphonique de Paris
Xavier Ricour, direction
Au programme :
Bizet, Patrie, Ouverture dramatique, opus 19
Saint-Saëns, Messe de Requiem, opus 54
Brahms, Schicksalslied (Chant du Destin), opus 54, pour chœur et orchestre Triumphlied (Chant de Triomphe), sur le lied Heil dir im Siegerkranz, extr. Halleluja !
Adversaire acharné de la Commune, Bizet le restera jusqu'à sa chute. Il n'en estimait pas davantage l'empereur, qualifiant Napoléon III de gredin qui nous a conduits à la ruine et au démembrement. Composée deux ans avant sa mort, Patrie, œuvre pleine d'éclat et de patriotisme, fait référence à la guerre toute récente. Un peu plus tardif, le Requiem de Saint-Saëns qui lui succède est la plus fervente et la plus recueillie de toutes ses œuvres religieuses. La mise en regard du Chant du Destin sur un poème de Hölderlin et du Chant de Triomphe, donne en la cathédrale de Brème en avril 1871, en souvenir des soldats tombés au combat et finalement dédié à l'empereur Guillaume 1er, fait référence à l'élan manifesté par Brahms, lors de la guerre de 1870, de l'autre côté du Rhin.