Catalogues d'expositions
Retrouvez et prolongez votre découverte des grandes expositions temporaires organisées par le musée de l'Armée, au travers des catalogues d'expositions.
MILITAIRES ET SPORTIFS : ÇA MATCH !
À l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, par l'intermédiaire de ses collections et des prêts de divers champions, le musée de l'Armée décrypte les liens profonds qui unissent l'institution militaire et le domaine sportif, chacun puisant dans l'autre pour mieux s'élever.
DUELS, L'ART DU COMBAT
David contre Goliath, Athos contre d'Artagnan, Chirac contre Mitterrand, Federer contre Nadal ou encore Harry Potter contre Voldemort... depuis l'Egypte antique jusqu'à nos jours, de l'Orient à l'Occident, les hommes s'affrontent en duel dans la grande Histoire comme dans la fiction : c'est ainsi que, pour résoudre un différend, demander réparation ou simplement pour l'honneur, deux adversaires se rencontrent en combat singulier, mis en scène selon des règles très précises.
Le duel est une forme de violence programmée, ritualisée, voire même chorégraphiée et légitimée : elle répond à un protocole, qui, selon les époques et les pays, a été plus ou moins autorisé. Pratiqué, toléré ou condamné, mais toujours valorisé, le duel est un véritable phénomène social, qui a su traverser les frontières et les âges. Féroce, flamboyant, grave ou spectaculaire, il reste aujourd'hui un mode de confrontation très présent dans les esprits, sous des formes différentes, dans l'univers de la politique, du sport, de l'art ou bien du jeu vidéo.
Victoire ! La Fabrique des héros
Victoire, trophée, récompense, gloire...
Connaissons-nous réellement le sens de ces mots tant entendus ?
À l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques d'été de Paris 2024, le musée de l'Armée décrypte les différentes manières qu'ont eues les femmes et les hommes d'établir, consacrer, célébrer leurs victoires dans les domaines les plus variés, de la guerre aux arts, en passant par le sport, la chasse et la politique.
De l'Antiquité à nos jours, sur tous les continents, découvrez l'universalité de la victoire et des émotions qu'elle suscite. Les protocoles et cérémonies mis en œuvre pour établir les succès, récompenser les vainqueurs, célébrer les victoires et en garder la mémoire sont à l'origine d'une multitude d'objets de natures et de formes très diverses que cet ouvrage invite à découvrir.
La Haine des Clans. Guerres de Religion : 1559-1610
La seconde moitié du XVIe siècle constitue la « part sombre » de la Renaissance, marquée en France par les conflits religieux. L’affirmation de la foi protestante, comme la défense de l’Église catholique, servent d’étendard aux clans aristocratiques en rébellion contre le pouvoir royal et aux fidèles des deux confessions qui embrassent le combat des Grands. Le royaume entre dans un cycle de haines et de violences conduisant à huit guerres et quarante ans d’instabilité.
Combat fratricide par les armes, conflit des idées et des images, crise internationale, qui voit notre pays devenir le champ de bataille d’une Europe divisée par la Réforme, ces guerres de Religion accouchent, dans la douleur, de la France moderne – au prix de deux régicides – et préparent la voie à la monarchie absolue comme à notre République laïque.
Armures, gravures, tapisseries, près de deux cent cinquante témoignages iconographiques, explicités de cartes, d’une généalogie et d’une chronologie, viennent illustrer les dix-neuf essais et la quarantaine de biographies présents dans ce riche ouvrage.
Forces Spéciales
Le catalogue de la grande exposition du Musée de l'Armée. Le premier ouvrage de synthèse sur l’histoire et les opérations des forces spéciales, avec des textes de spécialistes, de nombreux témoignages des opérateurs sur le terrain et une iconographie inédite.
Les forces spéciales, présentes dans tous les engagements militaires de la France, sont souvent les premières unités à arriver sur les théâtres d’opération et les dernières à en partir. À l’occasion du trentième anniversaire du Commandement des opérations spéciales, fondé en 1992, le catalogue de l’exposition « Forces spéciales » du musée de l’Armée aux Invalides nous invite à la découverte de ceux qui y servent et mènent des opérations ciblées, là où les intérêts de la France à l’étranger sont en jeu. Il retrace l’évolution de leur intervention de la fin du XIXe siècle à nos jours, des actions de recherche et de renseignement à la libération d’otages et à la lutte contre des organisations terroristes.
S’appuyant sur les textes d’éminents spécialistes issus de la recherche et du monde militaire, ce livre nous plonge dans l’intimité des hommes et des femmes des forces spéciales en donnant la parole à plus d’une soixantaine d’officiers généraux, d’équipiers d’hier et d’aujourd’hui et de membres de leurs familles. Abondamment illustré de photographies de terrain, d’objets inédits d’une très grande diversité et d’un carnet de dessins d’un ancien équipier des forces spéciales, cet ouvrage de référence est enrichi d’un portfolio inédit du photographe Édouard Elias.
En savoir plus sur le catalogue
Toute une histoire !
De quoi un musée est-il fait ? De ses collections. L’exposition « Toute une histoire ! Les collections du musée de l’Armée » nous dévoile une histoire foisonnante, souvent méconnue, parfois inattendue.
Ces collections n’ont cessé de se développer : d’une diversité chronologique, géographique et typologique exceptionnelle, elles comptent présentement près de 500 000 objets ! Elles ont crû, au fil de l’histoire militaire, mondiale et mouvementée, de la France, selon les modes d’acquisition les plus variés : dons, cessions, achats, legs, dations, préemptions, commandes…
Installé dans le cadre prestigieux de l’Hôtel des Invalides, chargé de préserver le tombeau de Napoléon Ier, le musée de l’Armée, créé en 1905, travaille aujourd’hui aux collections de demain. Fort de son projet d’extension et de modernisation MINERVE, il mène une ambitieuse politique d’acquisition d’objets, afin de mieux saisir un monde de guerres en constante évolution.
Venez à la rencontre de ces collections qui, tout en contrastes mais aussi en dialogues, nous livrent une autre manière de voir notre histoire et notre actualité.
Photographies en guerre
Du siège de Rome par l’armée française en 1849 à la guerre civile que connaît la Syrie depuis 2011, la photographie est au cœur des conflits armés. À travers des images inédites pour certaines, iconiques pour d’autres, ce catalogue met en évidence la pluralité, la polysémie et, in fine, la postérité de photographies réalisées en temps de guerre, tiraillées entre compte rendu objectif des faits et subjectivité des points de vue.
Par sa neutralité supposée et, au fil des innovations techniques, son caractère instantané, la photographie apparaît rapidement après son invention comme le médium le plus approprié pour apporter un témoignage irrécusable sur les conflits.
Pourtant, les choix opérés par les photographes et par ceux qui diffusent leur production influencent profondément la manière dont celle-ci est interprétée. À l’aune des dernières découvertes et d’entretiens menés avec des spécialistes de tous horizons, cet ouvrage propose un éclairage inédit sur l’image de guerre, depuis sa création jusqu’à sa diffusion, sa réception et son utilisation, et, à travers elle, sur la fabrique de l’histoire.
Napoléon ? Encore !
A l'occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon, des artistes contemporains d'origines et d'âges divers ont été invités à intervenir librement dans les salles napoléoniennes du musée de l'Armée et sur l'ensemble du site de l'Hôtel national des Invalides. Ce catalogue rassemble leurs œuvres, leurs propositions et leurs réflexions, accompagnées d'essais des commissaires de l'exposition, Eric de Chassey et Julien Voinot, et d'une mise en perspective historique de l'image de Napoléon dans les arts par Bertrand Tillier.
Marina Abramović, Adel Abdessemed, Art & Language, Stéphane Calais, Pascal Convert, Hélène Delprat, Damien Deroubaix, Pablo Gosselin, Laurent Grasso, Juliette Green, Fabrice Hyber, Hervé Ingrand, Kapwani Kiwanga, Alexander Kluge avec Georg Baselitz, La Méduse, Ange Leccia, Célia Muller, Yan Morvan, Hans Op de Beeck, Pavel Pepperstein, Edgar Sarin, Julian Schnabel, Shu Rui, Assan Smati, Georges Tony Stoll, Laure Subreville, Agnès Thurnauer, Yan Pei-Ming.
Cadets de Gascogne
La chronique de cette élite militaire que furent les Gascons navigue entre mythe et réalité, du Moyen Âge au Premier Empire. Pourquoi, en France, a surgi du Sud-Ouest une telle élite? Comment a-t-elle perduré?
Les mousquetaires caractérisent un tournant de l’Histoire qui voit les cadets de Gascogne passer du service des Grands à celui des rois puis de la nation. L’éclat de quelques personnages est ici revu au prisme du réel: d’Artagnan redevient Charles de Batz de Castelmore, le Bergerac de Cyrano regagne la vallée de Chevreuse, et une Gascogne historique mythifiée se confronte à la géographie. Ces valeureuses compagnies sont forcément constituées de cadets, bretteurs désargentés intrépides et fiers – à moins qu’ils ne soient vaniteux et sanguins...
L’exposition d’objets du musée de l’Armée au château de Cadillac, demeure de l’un de ces personnages tout à la fois courageux et terribles, montre cette réalité complexe, tant le passé ne saurait être résumé à l’ardeur de quelques héros
Napoléon N'est Plus
De la mort de Napoléon, le 5 mai 1821 à Sainte-Hélène, à son exhumation, en passant par la réalisation du masque mortuaire, l’autopsie, l’exposition du corps, l’enterrement… la succession des faits est connue à la minute près. Tout se passe comme si tous ceux qui se trouvaient à Sainte-Hélène au moment de sa mort avaient eu une conscience aiguë du fait qu’ils étaient en train de vivre un moment d’histoire. En décembre 1840, au moment du rapatriement des restes mortels de l’Empereur, le processus se répète et s’amplifie…
Pour autant, malgré le foisonnement des mémoires, des lettres, des croquis, des reliques et des récits, cette histoire présente des zones mal éclairées, des incertitudes, des contradictions… Fleurissent alors les hypothèses, les théories, les assertions, les controverses : de quoi au juste Napoléon est-il mort ? Est-il vraiment mort à Sainte-Hélène ? Le corps d’un autre n’aurait-il pas été substitué au sien ? L’existence même de ces hypothèses – leur persistance surtout – démontre que, dès le jour de sa mort, Napoléon ne s’appartient plus. Transfiguré, il est devenu un archétype, un élément constitutif de l’inconscient collectif.
Comme en 40...
Ce catalogue, qui prolonge l'exposition présentée au musée de l'Armée, se concentre sur l'année cruciale qu'est 1940 en la plaçant « à hauteur d'hommes ».
Année de la défaite, c'est aussi l'année de la signature des armistices, des débuts de l'occupation, de la création de la France de Vichy par le maréchal Pétain, de l'émergence sur la scène publique du général de Gaulle...
Cet ouvrage décrypte ces événements et leurs conséquences sur les Français, s'interroge sur la manière dont ceux-ci vivent l'année 1940 en tant que prisonniers de guerre, internés, réfugiés, habitant en zone annexée, occupée, non occupée, dans les territoires de l'Empire, jusqu'à Londres, ville de la liberté.
Les Canons de l'élégance
Exposition, Paris, musée de l'Armée, du 10 octobre 2019 au 26 janvier 2020, organisée par le musée de l'Armée. Commissariat : Olivier Renaudeau, Dominique Prévôt et Ronan Trucas. Auteurs : Laëtitia Desserrières, Jordan Gaspin, Thibault de Noblet, Lucile Paraponaris, Anthony Petiteau, Christophe Pommier, Dominique Prévôt, Olivier Renaudeau, Antoine Tromski, Ronan Trucas. Coédition Faton / Musée de l'Armée, 384 pages, ill., 49€.
« L’élégance, ce n’est pas se démarquer mais être mémorable. »
Ce mot du styliste Giorgio Armani pourrait résumer le rapport qu’entretiennent les militaires avec leur apparence. En effet, la recherche de la beauté – voire de la richesse – de la tenue n’est pas incompatible avec les rigueurs du service. Cet apparat leur permet d’afficher un rang hiérarchique, un statut social ou d’évoquer leurs campagnes. Cette élégance n’est pas uniquement affaire de vêtement, elle réside également dans un ensemble de coutumes, de cadeaux. Ceux-ci sont autant de marqueurs qui permettent aux militaires d’affirmer leur appartenance à un groupe ou de s’en distinguer.
Les quelque deux cents pièces présentées ici racontent la façon dont les militaires se sont mis en scène du xvie siècle à nos jours. Elles peuvent également être envisagées sous l’angle des arts décoratifs. Ce faste militaire a en effet mobilisé certains des plus grands ateliers d’arquebuserie, de broderie ou d’orfèvrerie qui ont parfois réalisé des chefs-d’œuvre d’or et d’acier, d’argent ou de diamant, de plumes, de laine ou de velours..
Picasso et la guerre
Exposition, Paris, musée de l'Armée, du 5 avril 2019 au 28 juillet 2019, organisée par le musée de l'Armée. Commissariat : Laëtitia Desserrières, Clotilde Forest, Vincent Giraudier, Isabelle Limousin. Coédition Gallimard / Musée de l'Armée, avril 2019, 320 pages, ill., 35€.
Pablo Picasso (1881-1973) a été le contemporain de conflits majeurs : deux Guerres mondiales, la guerre froide et les événements de la décolonisation. S'il a été libéré de l'obligation de service militaire et ne s'est jamais engagé en tant que soldat, l'artiste a vécu les guerres du XX ? siècle en tant que civil et citoyen espagnol résidant en France. Considéré à la Libération comme un artiste résistant et militant, la relation de Picasso à la guerre est cependant complexe.
Les représentations de conflits sont très rares dans son oeuvre, et ses prises de position publiques sont ponctuelles. Peut-on alors parIer d'engagement à propos de Picasso ? Présentant de nombreux tableaux, dessins et documents d'archives, cet ouvrage propose une lecture historique inédite de l'oeuvre de l'artiste.
A l'Est la guerre sans fin, 1918-1923
Exposition, Paris, musée de l'Armée, du 5 octobre 2018 au 20 janvier 2019, organisée par le musée de l'Armée. Commissariat : Christophe Bertrand, Carine Lachèvre, François Lagrange, Emmanuel Ranvoisy, Jean-Paul Amat. Coédition Gallimard / Musée de l'Armée, septembre 2018, 336 pages, ill., 29€.
Le catalogue de l'exposition À l'Est, la guerre sans fin, 1918-1923, présentée au musée de l'Armée, explore les aspects et les enjeux de l'instauration de la paix, entre 1918 et 1923, dans les états de l'Est de l'Europe. La Première Guerre mondiale prend fin en 1919 avec la signature du Traité de Versailles. Après l'armistice de 1918, l'Est de l'Europe est pourtant encore traversé par des violences multiples et connaît diverses interventions militaires. Grâce à 14 essais rédigés par les plus grands spécialistes et à un Atlas de 25 pays permettant de comprendre l'évolution des frontières à l'Est entre 1918 et 1923, l'ouvrage permet de savoir de quelle manière la paix s'est instaurée dans cet espace, de découvrir le prolongement de la guerre française vers l'Est et de comprendre comment la modification de ses frontières impacte encore aujourd'hui la géopolitique au-delà même des frontières de l'Europe.
Napoléon stratège
Exposition, Paris, musée de l'Armée, du 6 avril au 22 juillet 2018, organisée par le musée de l'Armée. Commissariat : Emilie Robbe, Grégory Spourdos, Hélène Boudou-Reuzé et Julia Bovet. Coédition Lienart / Musée de l'Armée, mars 2018, 340 pages, ill., 29€.
Alexandre le Grand, César, Hannibal, Turenne, Frédéric II… À cette liste de grands capitaines, Napoléon Bonaparte a voulu ajouter son propre nom. Sa carrière, il l’a construite comme le stratège mène campagne, maîtrisant l’information pour mettre en œuvre, le plus efficacement possible, des décisions qu’il mène de bout en bout.
Clarté de la pensée, organisation, rapidité de mouvement, adaptation, surprise… c’est grâce à ces qualités, développées sur le terrain, que le général Bonaparte, révélé à l’Europe dès sa première campagne, est devenu l’empereur Napoléon Ier. C’est aussi grâce à elles qu’il a assumé en même temps trois rôles très différents, menant de front les hommes, les armées et l’État.
Entrez dans la tête de Napoléon stratège : suivez sa formation, comprenez ses méthodes, analysez ses forces et ses faiblesses, découvrez son influence et son héritage. Approchez-vous de Napoléon, lui que nombre de ses contemporains tenaient pour « le dieu de la guerre en personne » !
Dans la peau d'un soldat. De la Rome antique à nos jours
Exposition, Paris, musée de l'Armée, du 12 octobre 2017 au 28 janvier 2018, organisée par le musée de l'Armée. Commissariat : Olivier Renaudeau, Laurent Charbonneau, Jordan Gaspin et Christophe Larribère. Coédition Gallimard / Musée de l'Armée, octobre 2017, 272 pages, ill., 29€.
Qui dit guerrier pense combat. Pourtant, le soldat en campagne passe bien plus de temps à s’entraîner, à se déplacer, à assurer sa subsistance et… à attendre. Hors armes et munitions, le paquetage du soldat répond à des besoins inchangés depuis l’Antiquité : manger, se chausser, se distinguer des adversaires et s’en protéger… Depuis toujours aussi, le combattant a connu la fraternité d’armes qui le lie aux camarades, à quoi contribuent tenue, récompenses, rituels partagés. Il est fier, enfin, de se démarquer des civils dont il doit assurer la défense.
C’est à ces moments ordinaires de la vie du soldat, depuis deux millénaires, qu’est consacré cet ouvrage, à ces objets modestes, imposants ou insolites, qui lui permettent d’accomplir sa mission, lui donnent son identité, racontent son expérience quotidienne, jusque, parfois, dans la souffrance et dans la mort.
Avec ce catalogue aux multiples facettes, où dialoguent de nombreuses images, des notices détaillées et les essais d’éminents spécialistes, entrez dans la peau d’un soldat !
France-Allemagne(s) 1870-1871. La guerre, la Commune, les mémoires
Exposition, Paris, musée de l'Armée, du 13 avril au 30 juillet 2017, organisée par le musée de l'Armée. Commissariat : Mathilde Benoistel, Sylvie Le Ray-Burimi et Christophe Pommier. Coédition Gallimard / Musée de l'Armée. Édition publiée sous la direction Mathilde Benoistel, Sylvie Le Ray-Burimi et Christophe Pommier, avril 2017, 304 pages, ill., 35€.
La guerre de 1870-1871 constitue un moment fondateur dans la relation franco-allemande, autour de laquelle se noue, à l'époque, l'avenir de l'Europe. Elle met un terme à un équilibre fondé sur la prépondérance de la diplomatie, les grandes puissances étant collectivement responsables de la paix. Ce conflit oppose un pays qui construit son unité depuis des siècles et l'a consolidée au gré de la succession des régimes politiques, à un autre, composé d'États plus jeunes, qui ne s'est pas encore véritablement constitué. En France, les premières défaites entraînent la chute de l'Empire et la proclamation de la République. Les tensions sociales préexistantes et l'élan de patriotisme soulevé par l'invasion allemande conduisent à la Commune de Paris et à une guerre civile. En Allemagne, la victoire parachève l'unification du pays, que symbolise la proclamation de l'Empire dans la galerie des Glaces à Versailles en 1871. De part et d'autre, la diversité et la multiplicité des mémoires de la guerre, françaises et allemandes, officielles ou personnelles, permettent de saisir l'impact durable du conflit sur les sociétés.
Ces événements, valorisés par un double regard français et allemand, s'inscrivent dans une perspective chronologique plus longue (1815-1919) qui en révèle les racines comme la portée, permettant d'en saisir les enjeux sociaux, économiques, militaires, culturels, géopolitiques, technologiques et idéologiques.
Guerres secrètes
Exposition, Paris, musée de l'Armée, du 12 octobre 2016 au 29 janvier 2017, organisée par le musée de l'Armée. Commissariat : Christophe Bertrand, François Lagrange, Carine Lachèvre et Emmanuel Ranvoisy. Coédition Somogy éditions d'Art / Musée de l'Armée. Édition publiée sous la direction du Lieutenant-colonel Christophe Bertrand et de David Guillet, octobre 2016, 368 pages, ill., 32€.
Cet ouvrage décrypte la naissance des services secrets modernes, leur histoire, l’évolution de leurs méthodes, techniques, et types d’opérations. De la Belle Époque à la fin de la Guerre froide, en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, aux États-Unis ou en URSS, on y découvre les grandes heures de l’espionnage et du contre-espionnage, les actions clandestines et subversives, les opérations d’intoxication et de propagande. Y sont également évoqués les hommes et les femmes, grandes figures ou simples exécutants, qui ont conduit et vécu ces guerres secrètes, par temps de guerre ouverte ou de paix officielle.
Premier travail de synthèse et d’analyse sur le sujet, cette somme sans équivalent réunit trente et un auteurs et interviewés, d’horizons fort différents, historiens, journalistes, anciens des services de renseignement et hommes politiques, professionnels de musées et de centres d’archives. Il permet ainsi de comprendre le monde passionnant, crucial et si actuel, des guerres secrètes.
Napoléon à Sainte-Hélène. La conquête de la mémoire
Exposition, Paris, musée de l'Armée, du 6 avril au 24 juillet 2016, organisée par le musée de l'Armée. Commissariat : Émilie Robbe (département moderne, musée de l’Armée), Michel Dancoisne-Martineau (directeur des domaines nationaux de Sainte-Hélène), Léa Charliquart (département moderne, musée de l’Armée). Coédition Gallimard / Musée de l'Armée Édition publiée sous la direction de Michel Dancoisne-Martineau, Emilie Robbe, Albums Beaux Livres, Gallimard, avril 2016, 288 pages, ill., 35€.
Le 18 juin 1815, la bataille de Waterloo sonne le glas de l’Empire. Napoléon, vaincu, est contraint à l’exil. La Grande-Bretagne fait le choix de sa dernière demeure : ce sera Sainte-Hélène, petite île aux reliefs hostiles perdue au milieu de l’océan Atlantique. Napoléon y débarque avec ses plus fidèles compagnons et s’installe à Longwood House, logis pour le moins modeste dans lequel il finira ses jours.
Cet ouvrage est le catalogue de l’exposition organisée au musée de l’Armée autour de l’opération exceptionnelle de restauration des meubles de Longwood House. Il s’articule en deux grandes parties, la première composée de quatorze essais de spécialistes relatant le quotidien de l’empereur déchu. La seconde présente les œuvres et objets exposés et nous fait découvrir pièce par pièce la maison de Longwood.
Chevaliers et bombardes. D'Azincourt à Marignan, 1415-1515
Exposition, Paris, musée de l'Armée, du 7 octobre 2015 au 24 janvier 2016, organisée par le musée de l'Armée. Commissariat : Sylvie Leluc, Antoine Leduc (musée de l'Armée, département artillerie) et Olivier Renaudeau (musée de l'Armée, département ancien). Editions publiée sous la direction d'Antoine Leduc, Sylvie Leluc et Olivier Renaudeau Albums Beaux Livres, Gallimard, octobre 2015, 272 pages, ill., 35 €.
En France, au début du XVe siècle, le modèle de l'armée féodale atteint ses limites. Ainsi, à Azincourt, en 1415, les archers et arbalétriers sont laissés de côté ou mis dans l'impossibilité de jouer leur rôle de soutien de la cavalerie lourde, livrée à elle-même. Cet échec signe, durablement, la fin de la suprématie de la chevalerie. Parallèlement, l'artillerie à poudre s'améliore et se perfectionne. Elle devient une spécialité française et donne naissance à des bombardes monumentales qui, outre leur puissance sans précédent témoignent aussi de la richesse et du pouvoir de leurs propriétaires. Le milieu du XVe siècle marque un tournant décisif dans l'organisation de l'armée, dans la conduite de la guerre et dans les moyens techniques utilisés. L'action de Jeanne d'Arc, aussi brève que marquante, se traduit par un retour à une politique offensive de la France. Charles VII entreprend de grandes réformes militaires. Plus professionnelle, dotée d'une artillerie plus mobile et performante, l'armée royale permet au souverain de reconquérir les territoires occupés par les Anglais, de mettre un terme à la guerre de Cent Ans et de conquérir les grands duchés indépendants. En 1515, avec la victoire de Marignan, François Ier renoue avec la tradition du roi chevalier, guerrier et victorieux. Ouvrage en partenariat avec le musée de l'Armée, sous la direction de Sylvie Leluc, Antoine Leduc (musée de l'Armée, département artillerie) et Olivier Renaudeau (musée de l'Armée, département ancien)
Churchill - de Gaulle
Exposition, Paris, musée de l'Armée, du 10 avril au 26 juillet 2015, organisée par le musée de l'Armée et la Fondation Charles de Gaulle. Commissariat : Vincent Giraudier, Carine Lachèvre.
Editions de la Martinière, Luçon, avril 2015, 288 pages, ill., 28 €.
L’un est Français, l’autre Anglais, ils ont 16 ans d’écart, et pourtant de nombreux points communs : traumatisme de la Première Guerre mondiale, attachement au verbe, au discours, et à la mémoire collective. Le parcours chrono-thématique de ce livre présente ce « couple » aux relations tumultueuses.
Le Musée de l'Armée, pour réaliser le catalogue de l'exposition Churchill-de Gaulle, a fait appel à un collectif d'auteurs qui réunit les plus grands spécialistes de ces deux personnages et de l'histoire contemporaine : François Kersaudy, spécialiste de Churchill, Serge Bernstein (membre du conseil scientifique de la Fondation Charles de Gaulle), Maurice Vaïsse (histoire des relations internationales), Allen Packwood (directeur du Churchill Archive Center au Churchill College), David Cannadine (professeur à Princeton), David Reynolds (professeur au Christ's College de Cambridge), font partie de la trentaine d'auteurs engagés par le Musée de l'Armée et l'Historial Charles de Gaulle.
Ce catalogue publie les textes inédits de 35 auteurs français et anglo-saxons, historiens ou conservateurs des institutions churchilliennes et gaulliennes, qui accompagnent et mettent en contexte près de 240 objets, documents d'archives, uniformes et peintures réunis exceptionnellement dans l'exposition Churchill - de Gaulle.
Vu du front. Représenter la Grande Guerre
Exposition, Paris, musée de l'Armée, du 15 octobre 2014 au 25 janvier 2015, organisée par le musée de l'Armée et Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC). Commissariat : Sylvie Le Ray-Burimi, Anthony Petiteau, Vincent Giraudier, Caroline Fieschi, Aldo Battaglia, Benjamin Gilles.
Coédition Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) / musée de l'Armée - Hôtel des Invalides, Paris / Somogy éditions d'Art, 392 pages, ill., 39 €.
Jamais avant 1914-1918 un conflit n'a été l'objet d'une mise en image aussi intense. À côté des millions de combattants mobilisés - parmi lesquels nombre de dessinateurs, peintres ou photographes - œuvrent également des services officiels et des artistes missionnés chargés de documenter et de construire un " discours visuel " sur la guerre.
Ainsi, du front occidental au Moyen-Orient en passant par l'Italie et l'est de l'Europe, vont circuler des milliers de représentations dont certaines seront largement popularisées. Le combat, la modernité de la guerre mais aussi son quotidien, abondamment montrés et exposés, témoignent de l'expérience vécue dont la mémoire s'étend bien au-delà des années 1914-1918 pour marquer tout le XXe siècle.
Un ensemble unique de plus de 450 œuvres et documents - objets, peintures, dessins et photographies - issus des collections de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC), du musée de l'Armée et des plus importantes institutions françaises et européennes, donne à comprendre tous les aspects du front, vu par les contemporains du conflit.
Mousquetaires !
Exposition, Paris, musée de l'Armée, du 2 avril au 14 juillet 2014, organisée par le musée de l'Armée. Commissariat : O. Renaudeau, D. Prévôt. Édition publiée sous la direction d'Olivier Renaudeau, Gallimard, 272 pages, ill., 35 €.
Si Louis XIII, Anne d'Autriche, le cardinal de Richelieu, le siège de La Rochelle ou l'arrestation de Fouquet sont aujourd'hui encore connus à travers le monde, c'est d'abord grâce au génie de romancier d'Alexandre Dumas qui a élevé ces personnages et ces moments de l'Histoire de France au rang de mythes planétaires. Objet de toutes sortes d'interprétations et d'adaptations, littéraires, théâtrales, ludiques ou cinématographiques, l'épopée des mousquetaires est pourtant, avant tout, historique.
Du corps des mousquetaires du roi Louis XIII et de leurs présences dans les batailles, aux figures de d'Artagnan, d'Athos, d'Aramis, de Porthos et de Milady, en passant par l'affaire des ferrets de la reine ou celle du masque de fer, les exploits de cette unité d'élite dévouée au souverain sont à la fois resitués dans leur contexte historique, mal connu, et évoqués dans le cadre fictionnel qui les a élevés au nom de légende. Le dialogue constant entre le socle historique et les inventions plus vraies que nature du romancier, est le thème principal de cet ouvrage. À la fois joyeux et érudit, émaillé de nombreuses surprises, divers par les registres multiples qu'il explore tour à tour, de la peinture d'histoire à la littérature populaire en passant par les armes des combattants, ce livre passionnera les fous d'Alexandre Dumas et enthousiasmera les amoureux de la grande Histoire.
Indochine. Des territoires et des hommes, 1856-1956
Exposition, Paris, musée de l'Armée, du 16 octobre 2013 au 26 janvier 2014, organisée par le musée de l'Armée. Commissariat : C. Bertrand, E. Ranvoisy, D. Robic-Diaz. Édition publiée sous la direction de Christophe Bertrand, Caroline Herbelin et Jean-François Klein, Gallimard, Paris, octobre 2013, 320 pages, 39€.
Sujet majeur et grave, jamais traité jusqu'ici par l'image, qui touche à la question délicate du double processus de colonisation et décolonisation. Outre la présentation des quelques 300 pièces exposées (cartes, objets militaires, photographies anciennes et tableaux, costumes), le catalogue réunira les contributions des meilleurs spécialistes de l'histoire de l'Indochine, qui analyseront, à travers une trentaine d'essais les principales étapes de cette histoire d'un siècle :
- Les premiers pas de la France en Asie du Sud-Est avant 1856
- La formation de l'Indochine française de 1859 à 1907 avec la conquête et la pacification du Delta du Sud (Cochinchine et Cambodge) de 1856 à 1873 puis celles du Tonkin et de la chaîne annamitique (Annam et Laos) de 1873 à 1907
- La participation des troupes venues d'Indochine aux différents engagements de la France dans le monde
- La vie coloniale en Indochine dans l'entre-deux-guerres
- La Seconde Guerre mondiale et l'occupation japonaise (1940-1945)
- La reconquête de l'Indochine par la France
- La guerre d'Indochine (1950-1956).
Cette histoire de la présence française en Indochine sera complétée par des focus sur l'aménagement du territoire, les sociétés indochinoises, les débats idéologiques, le rôle de la Chine, l'émergence et la montée en puissance des mouvements nationalistes et communistes au Vietnam, au Cambodge, au Laos. Sans oublier tout ce que l'imaginaire français a gardé de l'Indochine, à travers la littérature et les arts.
Napoléon et l'Europe
Exposition, Paris, musée de l'Armée, du 27 mars au 14 juillet 2013, organisée par le musée de l'Armée en avec le Centre National d'Art et d'Expositions de la République Fédérale d'Allemagne. Avec le concours et le soutien de la Fondation Napoléon. Commissariat : E. Robbe, G. Spourdos, F. Lagrange. Coédition musée de l'Armée et Somogy, Paris, 2013, 335 pages, 39 €
En près de 15 années de pouvoir, Napoléon a profondément marqué la France. Comment, dans la même période, au fil des guerres, des conquêtes, puis de l'échec final, a-t-il changé l'Europe ? En avait-il le dessein ? Fils de la Révolution, mais fondateur d'une nouvelle dynastie, comment a-t-il administré et contrôlé territoires et populations européens, que la fortune des armes a placés toujours plus nombreux sous sa responsabilité ? Quelle influence a-t-il exercée sur les arts et les idées ? Quelle est son attitude face à la cristallisation, diverse et progressive, des sentiments nationaux en Italie, en Allemagne, en Pologne ou en Espagne ? Confrontés au dynamisme si ambivalent de Napoléon, comment ont réagi les autres pays de l'Europe ? Grandes, moyennes ou petites puissances, de quelle manière ont-elles envisagé de s'intégrer de se tenir à l'écart ou de résister à ses projets ? Chez les souverains, les élites ou les peuples, qu'a-t-on pensé de Napoléon et de son action ? Autant de questions auxquelles, à travers une sélection de 250 objets issus des plus prestigieuses collections d'Europe, l'exposition Napoléon et l'Europe cherche à apporter quelques réponses. Vous les trouverez dans ce catalogue dirigé par Emilie Robbe et François Lagrange, enrichi par les contributions des meilleurs spécialistes européens.
Avec Armes et bagages...Dans un mouchoir de poche
Exposition, Paris, musée de l'Armée, 26 octobre 2012 - 13 janvier 2013, organisée par le musée de l'Armée ; commissariat, E. Dubreuil, H. Klemenz et MN Grison. Coédition musée de l'Armée et Nicolas Chaudun édition, Paris, 2012, 288 pages, 39,50 €.
C’est l’histoire du « carré » au sens large : le carré d’étoffe imprimé, objet qui, de la fin du XVIIIe siècle jusqu’aux dernières années du XXe, se joue des frontières mouvantes entre le monde militaire et la société civile, passant sans cesse de l’un à l’autre au gré des modes et des événements. Ce chiffon, c’est l’essence même du « carré » que Hermès a érigé en étendard du chic français. Par là, il nous renseigne sur l’évolution des relations riches et complexes qui se développent entre deux univers antinomiques. Relations que les évolutions les plus récentes – fin de la conscription, réduction des effectifs de l’armée – ont effacées des consciences de nos contemporains mais dont la trace peut encore se retrouver dans le cadre de vie quotidien, dans la langue et dans des objets familiers, si l’on veut bien prendre le temps de l’y chercher.
Algérie 1830 -1962, avec Jacques Ferrandez :
Exposition, Paris, musée de l'Armée, 16 mai - 29 juillet 2012, organisée par le musée de l'Armée, commissariat, LCL. Christophe Bertrand, Emmanuel Ranvoisy, Coédition musée de l'Armée et Casterman,Paris, 2012, 280 pages, 29 €.
En écho au 50e anniversaire des Accords d'Evian, l'exposition" Algérie, 1830-1962 avec Jacques Ferrandez ", organisée par le musée de l'Armée, a retracé sous l'angle de l'histoire militaire les cent trente années de présence française en Algérie, de la conquête à l'indépendance, qu'accompagnent les dessins de la bande dessinée Carnets d'Orient. C'est l'occasion pour le grand public de découvrir ou de redécouvrir les importantes collections du musée de l'Armée qui se rapportent à l'Algérie, exceptionnellement associées à d'autres objets, œuvres, documents d'archives et archives audiovisuelles provenant de grandes institutions patrimoniales.
L'auteur
Jacques Ferrandez a commencé chez Casterman en publiant Arrière-pays, des petites histoires typiquement provençales. Après le premier cycle en 5 volumes de la série "Carnets d'Orient", consacrée à la période coloniale d'avant-guerre en Algérie (1994/95), Jacques Ferrandez replonge dans l'univers provençal et s'attaque à un classique de la littérature française en adaptant deux romans de Pagnol Jean de Florette et Manon des Sources(1997). En 1998, il décide de retravailler avec Tonino Benacquista (pour lequel il avait réalisé des illustrations sur La maldonne des sleepings), et c'est ainsi que naît L'outremangeur. Il revient à sa série "Carnets d'Orient" en entamant un deuxième cycle, qui débute à la ville de l'insurrection en Algérie.
Napoléon III et l'Italie, naissance d'une nation : 1848-1870
Exposition, Paris, musée de l'Armée, 19 octobre 2011-15 janvier 2012, organisée par le musée de l'Armée, Alinari 24ORE, Florence et le Museo del Risorgimento de Milan, commissariat, Sylvie Le Ray-Burimi, Anthony Petiteau, Monica Maffioli, [et al.], Paris, Nicolas Chaudun, 2011, 323 p., ill., 28 cm, 49 €.
A l'occasion du 150e anniversaire de l'unité italienne en 2011, le musée de l'Armée s'est associé à la Fondation Alinari 24ORE, Florence et au Museo del Risorgimento de Milan, pour témoigner de cette étape majeure de la construction de l'Europe dans laquelle la France de Napoléon III a joué un rôle majeur. De 1848 à 1870, les relations franco-italiennes furent agitées de mouvements contradictoires et passionnés, au rythme des engagements politiques, des hésitations diplomatiques et des conflits armés ; marquées par des intérêts partagés mais aussi par des incompréhensions qui n'ont pas empêché la marche -finalement irrésistible - vers la liberté. Outre une époustouflante galerie de peintures, l'exposition présente pour la première fois la collection photographique du célèbre studio Alinari, véritable acte de baptême du photo-reportage.
Sous l'égide de Mars, armures des princes d'Europe :
Exposition, Paris, musée de l'Armée, 16 mars-26 juin 2011 : commissariat Olivier Renaudeau, Jean-Pierre Reverseau, Jean-Paul Sage-Frénay, Paris, Musée de l'Armée, Nicolas Chaudun, 2011, 381 p., ill., 30 cm, 55 €.
Presque rien n'avait été, à ce jour, consacré aux chefs-d'œuvre des armuriers français et à leur talent d'ornemanistes. A travers l'art de l'armure, cet ouvrage se propose de plonger les lecteurs dans la culture raffinée des cours européennes de la seconde moitié du XVIe siècle, au travers des pièces exceptionnelles de provenance princière, royale et impériale, commandées par Henri II, Henri III et Charles IX de France, Erik XIV de Suède ou Maximilien II d'Allemagne, à des orfèvres et armuriers parisiens et anversois. L'exubérance maniériste, mais aussi la virtuosité et le raffinement de l'exécution, hérités de l'École de Fontainebleau, en font d'insignes pièces d'orfèvrerie. Leur confrontation aux dessins préparatoires jusque-là inédits vient renouveler notre regard sur ce qui sort désormais du domaine de la guerre pour entrer de plein pied dans celui de l'art.
Au service des tsars. La garde impériale russe, de Pierre le Grand à la révolution d'Octobre
Exposition, Paris, musée de l'Armée, 9 octobre 2010 au 23 janvier 2011, organisée par le musée de l'Armée, le musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg, coédition musée de l'Armée et Somogy, Paris, 2010, 224 pages, 29 €.
Dans le cadre de l'année France-Russie 2010, cette exposition a été consacrée à l'histoire de la Garde Impériale de 1700 à la Révolution d'Octobre 1917, histoire intimement liée à celle de la Russie dans le domaine non seulement militaire mais aussi politique, social, culturel, jusqu'à devenir le miroir le plus fidèle de sa richesse et de sa complexité. Retrouvez dans ce catalogue plus de 150 objets au caractère exceptionnel et somptueux, dont la majeure partie provient du musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg. Ceux issus des collections du musée de l'Armée et du musée des Cosaques de Courbevoie évoquent le devenir des membres de la Garde après 1917 et l'exil de grandes familles russes à Paris.