Les protections corporelles des soldats pendant la Grande Guerre

Dans cette vidéo, Jordan Gaspin, conservateur du département contemporain au musée de l’Armée, vous présente quatre objets servant à protéger les soldats pendant la Grande Guerre :

- Le bouclier du soldat :  En 1914, l’enseignante de chant Pauline Dumothier crée un bouclier avec du papier journal qui protège les soldats du froid et de l’humidité. Bien que le bouclier puisse être efficace contre un coup de baïonnette comme l’indique l’étiquette, il ne préserve pas des éclats d’obus et des balles.

- Le gilet de protection franco-britannique : C’est ainsi qu’en 1915, une nouvelle protection émerge. Produit par les français mais vendu aux britanniques, le gilet est en tissu avec du rembourrage et des plaquettes en tôle d’acier. Il protège d’un coup de baïonnette. En revanche, pour des combats proches (100/200 mètres) l’utilité de ce gilet était moindre.

- La cuirasse abdominale et épaulette protectrice : Construite par Adrian, la cuirasse résiste aux barbelés et aux baïonnettes. L’épaulette quant à elle vint s’ajouter à cette cuirasse en 1916. Elle était composée de tissu avec des lamelles en taule d’acier. Mais, provoquant une gêne chez les soldats, ces épaulettes ne vont pas être conservées. Aujourd’hui, il est rare d’en avoir un exemplaire authentique.

- La cuirasse sappenpanzer allemande : La cuirasse datant de 1916 protége le corps mais au vu de son poids (entre 9 et 11 kilos), les soldats restent statiques. Elle est donc adaptée pour les guetteurs et les mitrailleurs. S’ajoute à cette cuirasse, un casque allemand (le Stahlhelm) doté d’une plaque frontale de 6mm d’épaisseur pour environ 2kg.

Par la suite, le métal disparaît et laisse place aux protections comme le gilet pare-balles encore utilisé aujourd’hui.

Pour en savoir plus sur ces équipements, regardez la vidéo juste ici :