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Un garde mobile vu à travers trois objets

Découvrez à travers trois objets le rôle des soldats de la Garde mobile !

La garde nationale mobile a été créée le 1er février 1868 par la loi Niel, du nom du maréchal qui en est l’instigateur. La réforme a pour but de renforcer les effectifs de l’armée française face à la montée en puissance de la Prusse. Elle rassembla ainsi tous les hommes valides ayant échappé au service militaire.

En tant qu’auxiliaire de l’armée, elle est surtout chargée du maintien de l’ordre et de la défense des places fortes. Malgré son manque d’entraînement et la faiblesse de son équipement, certains contingents s’illustrent néanmoins lors de la guerre franco-prussienne de 1870, aux sièges de Belfort et de Paris, mais aussi en Champagne et en Normandie.

Découvrez à travers trois objets (deux uniformes et un tableau ci-dessous) les caractéristiques et le rôle de ces soldats pendant la Guerre franco-prussienne de 1870-1871 et la Commune de Paris.

 

Un garde mobile aux avant-postes pendant le siège de Paris en 1870-1871, Paul Louis Narcisse Grolleron (XIXe siècle)

Le tableau représente un garde mobile, reconnaissable à son pantalon gris bleu à bande rouge. Il tient un fusil Chassepot sur lequel est fixée une baïonnette. La solitude et la tenue du garde mobile témoignent des difficultés du quotidien. Souffrant de la faim, du froid, des maladies et de l’épuisement, le quotidien des soldats français se dégrade rapidement lors du siège de Paris.

 

Un garde mobile aux avant-postes pendant le siège de Paris en 1870-1871
(C) Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / image musée de l'Armée

La tunique de caporal des gardes mobiles de la Seine, France (1871)

Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, la garde mobile de la Seine participe à la défense de Paris. Mal équipée et peu formée, elle est décimée par les combats.

Tunique de caporal des gardes mobiles de la Seine
(C) Paris - Musée de l'Armée, Dist. GrandPalaisRmn / Marie Bour

Capote de fédéré, France, 1871

Les Fédérés regroupent une partie de la Garde nationale parisienne. Favorables à la Commune, ils s’opposent aux troupes du gouvernement Thiers stationnées à Versailles. De violents combats opposent alors Versaillais et Communards dans Paris au cours de « la semaine sanglante », entre le 22 et le 28 mai 1871.

Capote de fédéré, France, 1871
(C) Paris - Musée de l'Armée, Dist. GrandPalaisRmn / Verlag Militaria

Retrouvez ces objets dans les salles du Musée :

 

 

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