Expositions

Forces spéciales - retour sur des objets uniques

L'exposition "Forces spéciales" a démarré depuis le 12 octobre : l'occasion de revenir sur quelques objets phares de l'exposition sur ces unités habituellement très secrètes !

L'exposition Forces spéciales, qui constitue à ce jour la première exposition jamais consacrée aux forces spéciales françaises, présente des pièces uniques, exceptionnellement prêtées par les différentes unités, dévoilant ainsi les coulisses de l'une des entités les plus secrètes de nos armées.

Cette exposition, programmée à l’occasion du 30e anniversaire de la création du Commandement des Opérations Spéciales (COS), propose une immersion inédite au cœur de ces unités d’exception en dévoilant leur histoire, leur fonctionnement, leur équipement, leur évolution mais aussi leur quotidien tout en interrogeant le rapport complexe que nos sociétés entretiennent avec la guerre.

L'occasion pour nous de vous dévoiler quelques pièces, en attendant votre visite avant la fin de l'exposition, jusqu'au 29 janvier 2023 !

 

Tenue de commando du 1er Bataillon de Fusiliers Marins Commandos

Si le débarquement en Normandie fait entrer les hommes du commandant Kieffer dans l’Histoire, les commandos français avaient déjà eu leur baptême du feu.

Aux côtés des commandos britanniques, certains commandos français participent à des missions-éclairs comme le raid de Dieppe (19 août 1942) ou les opérations Forfar, Hardtack et Premium sur les côtes occupées.

 

Cocarde du mirage 2000N K2 d'un escadron de chasse

Voici la cocarde du mirage 2000N K2 de l'escadron de chasse 2/3 « Champagne » du capitaine Frédéric Chiffot et du lieutenant José Souvignet abattu au-dessus de Pale (Bosnie).

À la fin du conflit, lors d’une opération de recherche et d’arrestation de criminels de guerre, le lieutenant Souvignet retourne sur les lieux du crash, où il retrouve son avion dont il découpe la cocarde en souvenir.
 

Le 30 août 1995, le capitaine Frédéric Chiffot et le lieutenant José Souvignet, respectivement pilote et navigateur du mirage 2000N K2, s’éjectent de leur appareil, touché au-dessus de Pale (Bosnie) par un tir serbe. Les commandos de l’air et des forces américaines, alors basés à Brindisi (Italie), sont envoyés pour les libérer. C’est la première mission de recherche et sauvetage au combat (RESCO). En septembre, des photos de leur détention sont publiées dans le magazine Paris-Match. Ce n’est qu’après plusieurs tentatives de récupération et des négociations qu’ils sont libérés, début décembre 1995.

À la fin du conflit, lors d’une opération de recherche et d’arrestation de criminels de guerre, le lieutenant Souvignet retourne sur les lieux du crash, où il retrouve son avion dont il découpe la cocarde en souvenir.

Opérateur de la SEAL Team 6 (opération Neptune's Spear) : Fort Pierce

Suite à un raid de quarante minutes, Oussama Ben Laden fut éliminé par l’un de ces opérateurs de la SEAL Team 6.

Presque dix ans après les attentats du 11 Septembre, 23 opérateurs de la SEAL Team 6, transportés par deux hélicoptères Black Hawk, mènent un raid, dans la nuit du 1er au 2 mai 2011, contre la résidence fortifiée d’Oussama Ben Laden, leader d’al-Qaida, située à Abbottabad, au Pakistan. Ben Laden est abattu lors de l’assaut qui dure quarante minutes. Au retour de la mission, son corps est immergé en mer d’Arabie depuis le porte-avions USS Carl Vinson.

 

Casque impacté d’un opérateur du 1er RPIMa

Ce casque porte les stigmates de violents combats à très courte distance.

Lorsque les opérateurs mènent des opérations contre des HVT (high-value target), cibles d’une grande valeur, ou lors de libération d’otages, l’effet de surprise et de fulgurance est primordial. Généralement, l’engagement a alors lieu à très courte distance, moins de 30 m en moyenne.

Ce casque a reçu un impact direct de balle lors d’une opération, protégeant celui qui le portait. C’est un témoin fort de la rudesse des combats, de l’engagement, et de la détermination des équipiers des forces spéciales à accomplir leur mission.

 

Fausse brique du 13e RDP

Cette fausse brique dissimule des capteurs !

Intégré aux forces spéciales, le 13e RDP (régiment de dragons parachutistes) est spécialisé dans la recherche du renseignement. Il possède son propre atelier et met au point, avec inventivité et réalisme, le matériel nécessaire aux missions de recherche.

En témoigne la création de cette fausse brique, qui dissimule des capteurs d’observation ou de surveillance (caméra, capteur électromagnétique, transmetteur etc.).


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L'accès au Musée s'effectue par le 129 rue de Grenelle (de 10h à 18h) ou par la place Vauban (uniquement de 14h à 18h). Bonne visite !

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