Ressources pédagogiques de la Saison Napoléon

Exposition Playmobil aux Invalides. En avant Napoléon ! (18 décembre 2021 - 9 janvier 2022)

Découvrez l’Histoire en vous amusant ! Les célèbres figurines Playmobil* prennent vie dans les mises en scène monumentales qui racontent la vie de Napoléon de manière ludique. Au sein de la salle Turenne, déambulez à travers des reconstitutions inédites qui présentent les moments clés de la vie de ce grand personnage, de sa formation à l’école de Brienne, jusqu’à sa mort sur l’île de Sainte-Hélène.

À télécharger

*issue de la collection privée de Dominique Béthune avec la participation d’Arnaud Letellier. Avec l’aimable autorisation de Playmobil France. Cette exposition n’est ni organisée, ni sponsorisée par Playmobil®

 

Exposition Napoléon n'est plus (31 mars - 31 octobre 2021)

L’exposition se proposait de revenir sur les grands sujets qui entourent la mort de Napoléon en renouvelant les perspectives et en convoquant de nouvelles disciplines scientifiques (archéologie, médecine, chimie) afin de compléter les sources historiques déjà connues. Exposition co-organisée avec la Fondation Napoléon.

Supports de médiation jeune public

9 panneaux jeune public et un livret-jeux (en français et en anglais) vous proposent de découvrir l'exposition Napoléon n'est plus sur place, ou de préparer ou poursuivre votre visite.

En raison de la situation sanitaire, nous vous encourageons à télécharger le livret-jeux qui ne peut pas, pour l'instant, être mis à disposition dans une version imprimée. Vous trouverez ci-dessous une version adaptée à la lecture sur smartphone et une à imprimer chez vous au format A4.

À propos de l'exposition

La mort de Napoléon Ier, le 5 mai 1821, si elle passe relativement inaperçue aux yeux du monde, est extrêmement bien documentée par ses compagnons d’exil.

Mais malgré le foisonnement des mémoires, des lettres, des croquis, des reliques et des récits, cette histoire présente pourtant des zones mal éclairées, des incertitudes, des contradictions

Autant de faits que la raison a tenté de disséquer, et de failles que l’imagination s’est hâtée de combler.

L’exposition se propose de revenir sur les grands sujets qui entourent la mort de Napoléon en renouvelant les perspectives.

Convoquant de nouvelles disciplines scientifiques (archéologie, médecine, chimie) afin de compléter les sources historiques déjà connues et les témoins matériels de cette histoire, le musée de l’Armée offre aux visiteurs tous les éléments nécessaires afin qu’il puisse mener lui-même l’enquête.

Cette exposition s'inscrit dans le cadre de la Saison Napoléon 2021, organisée à l'occasion du bicentenaire de la mort de l'Empereur. Le musée proposera une offre culturelle riche et variée qui évoquera la fin de l’aventure personnelle de Napoléon, tout en s’ouvrant à l’actualité et à la réalité présente de son legs pour le monde.

Le parcours de l'exposition

Napoléon l'immortel

De l’Italie jusqu’aux Cent-Jours, la carrière de Napoléon est jalonnée de hauts faits relayés par la presse, par la peinture de Salon, par l’estampe, voire par la caricature et la chanson populaire. Et c’est lui-même qui a, en grande partie, orchestré ce que l’on appellerait aujourd’hui sa politique de communication. Nouvel Alexandre, égal d’Hannibal, successeur de Charlemagne... Il s’est confronté aux plus grands héros de l’histoire. Du héros au demi-dieu, il n’y avait qu’un pas que de nombreux artistes ont facilement franchi.

Le musée de l’Armée y présente tout particulièrement trois œuvres exceptionnelles, dont deux presque entièrement inédites, par François Trichot, Louis-Edmond Dupain et Louis Béroud.

Mourir

En mai 1821, Napoléon est prisonnier des Anglais à Sainte- Hélène depuis plus de cinq ans. Après avoir renoncé à l’idée de quitter Sainte-Hélène vivant, il travaille pour la postérité en rédigeant ses mémoires. Il est peu à peu gagné par la maladie et souffre d’une douleur persistante à l’estomac causée par un grave ulcère. Année après année, il s’affaiblit jusqu’à rester constamment alité dès la fin de l’année 1820. Dans les derniers mois, ses souffrances sont terribles et en avril 1821, son entourage comprend qu’il est condamné. Napoléon meurt le 5 mai 1821 à 5h49 de l’après-midi.

Dans le premier temps chronologique du parcours, l’exposition revient sur le moment fatidique de la mort. Le crépuscule du prisonnier enchaîné à son rocher inspire romanciers et poètes romantiques dans de nombreux pays qui participent à l’image de cette mort légendaire, celle du héros, du grand homme.

L’autopsie et les masques mortuaires

Une autopsie est pratiquée à la demande de l’Empereur lui-même qui craint que le mal qui le ronge ne soit héréditaire. Pour les Anglais, cette autopsie a un autre enjeu : prouver que ce ne sont pas les conditions de l’exil qui ont tué le prisonnier dont ils avaient la garde. Elle est pratiquée au lendemain de la mort par le docteur Antommarchi, sous la surveillance de six médecins anglais et en présence des serviteurs les plus fidèles de l’Empereur. Le rapport d’autopsie du docteur Antommarchi, présenté dans l’exposition, décrit un ulcère qui a lentement perforé la paroi de l’estomac.

Pour cette partie du parcours qui marque une forme de pause thématique, l’exposition choisit de s’armer d’outils nouveaux afin de renouveler l’approche des sources.

La veillée funèbre

Après sa mort, le corps de Napoléon est lavé et installé dans l’ancien cabinet de travail devenu chapelle ardente. Placé sur son lit de campagne, il est revêtu de son uniforme bien connu de colonel de la Garde et de ses décorations. Il est veillé par les serviteurs de Longwood selon l’étiquette du palais impérial. Après une messe célébrée par l’abbé Vignali, on décide d’ouvrir les portes de Longwood à tous ceux qui désiraient lui rendre un dernier hommage.

Sans verser dans la reconstitution, l’exposition propose une évocation de la scène en réunissant pièces et objets de la chapelle ardente de Sainte-Hélène.

Le testament

Composé de vingt pièces distinctes dont la rédaction fut concentrée sur deux semaines, entre le 11 et le 29 avril 1821, l’ensemble testamentaire de Napoléon Ier possède plusieurs dimensions : l’acte juridique, à la fois privé et public, se double d’une perspective politique et comporte une profondeur psychologique et intime. Sentant ses dernières forces l’abandonner, Napoléon décide de se consacrer à l’écriture de ses dernières volontés.

La présentation de cette section de l’exposition est centrée autour du document exceptionnel des Archives nationales, sorti de l’Armoire de fer spécialement pour l’occasion.

La Tombe de Sainte-Hélène

De 1821 à 1840, le corps de Napoléon repose à Sainte-Hélène au cœur de la riante vallée du Géranium. Si la tombe est ancrée dans une réalité géographique très caractéristique, elle devient rapidement un symbole : cette tombe solitaire en pleine nature entourée de saules pleureurs devient en soit un sujet de représentation, un sujet romantique.

La scénographie de l’exposition s’attache à montrer qu’en l’absence du corps, le fantôme de Napoléon rejoint discrètement l’Europe, dans les esprits et par incarnations dans la culture populaire.

Le Retour des Cendres

Le retour des Cendres est un épisode hautement politique. Depuis 1821, des pétitions sont déposées à l’Assemblée pour rapatrier le corps de Napoléon. Celles-ci trouvent finalement l’écho suffisant dans les conditions politiques du règne de Louis-Philippe, et avec le soutien d’Adolphe Thiers, l’expédition est décidée en 1840.

L’exposition exprime scénographiquement la translation des Cendres de Napoléon avec une installation en regard de la tombe de Sainte-Hélène et de celle des Invalides, mettant l’accent sur le déploiement plutôt que le déplacement de la puissance mémorielle.

Napoléon aux Invalides

Napoléon est une figure tutélaire de l’Hôtel national des Invalides, au point d’éclipser celle de son illustre fondateur, Louis XIV. Bien avant le retour de ses Cendres et la construction de ce tombeau monumental, Napoléon avait imposé sa vision et ses perspectives à la nature, l’organisation et au fonctionnement de l’institution des Invalides.

Afin de saisir la transformation du Dôme des Invalides, un dispositif multimédia est proposé aux visiteurs pour comprendre l’enjeu de la construction d’un nouveau monument dans un bâtiment existant.

Monumental

À l’achèvement du tombeau en 1861, Napoléon devient, avec le Dôme, un monument national. Au-delà de l’objet architectural qu’il constitue, le tombeau devient un symbole, symbole de l’Empereur, symbole de son passage à la postérité et de sa mémoire éternelle.

Dans cette dernière partie, l’exposition ramène le visiteur au lieu qu’il a traversé en arrivant, le lieu d’une histoire à laquelle il appartient par sa présence sur le site.

     

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L'accès au Musée s'effectue par le 129 rue de Grenelle (de 10h à 18h) ou par la place Vauban (uniquement de 14h à 18h). Bonne visite !

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